Collecte de l’information

Les connaissances sur les techniques arables, musicales et botaniques se transmettaient uniquement par l’observation des pratiques de tous les jours et l’oralité. L’association LASOTE travaille à la collecte audio visuelle de ces connaissances. Elle a pour but de créer une base de données qui pourra par la suite être mise à disposition d’un large public.

Transmission des savoir-faire

Actuellement, la transmission des savoir-faire se fait par la pratique sur le terrain. L’association LASOTE travaille à la mise en place de fiches techniques et aussi pédagogiques qui serviront de supports à la transmission musicale et agricole, à l’utilisation des outils de labour et plus généralement sur toutes les connaissances autour du patrimoine immatériel rural.
L’éventail est très large :

• Le travail du manioc, du café cacao ou du toloman.
• L’association de plusieurs variétés végétales dans le but d’utiliser le moins possible de produits phytosanitaires. A terme ce serait le retour à une agriculture saine et durable.
• La valorisation d’un artisanat familial tel que :
  - Les sucreries créoles
  - Les liqueurs créoles
  - Les brosses en bambou
  - Les balais bakoua
  - Les paniers en bambou (ces paniers qu’arboraient, sur leur tête, les marchandes autrefois. Elles défiaient les lois de l’équilibre, en arpentant les nombreux kilomètres de traces)
  

L’association LASOTE travaille à la mise en place d’ateliers de transmission. Elle travaille sur la diffusion et la présentation, lors de colloque, à un public souhaitant s’informer et se réapproprier la culture d’antan.

La reprise et la mise en culture des anciennes productions phares du Nord Caraïbe

Certaines productions, dont le Nord Caraïbe était réputé être le territoire principal de production, telles que :

• Le cacao
• Le toloman
• Le café pays
• Les dachines
• Les ignames

sont ou seront relancées.
Grace aux connaissances de nos Anciens, l’association LASOTE œuvre à la remise en état de parcelles de terres arables laissées dans un semi- abandon. Ces remises en exploitation sous entendent l’accord des propriétaires.

La création d’un chantier d’insertion

La mise en place d’un chantier d’insertion a pour but :

• de transmettre un savoir faire traditionnel et culturel sur le plan agricole.
• de revaloriser ce si noble métier d’agriculteur.

Mise en place d’une cellule d’ingénierie

Cette cellule a pour but d’assurer une ingénierie globale :

• en respectant les désirs et les savoirs-faire des agriculteurs qui sont des experts d’usage,
• en créant une synergie entre plusieurs domaines :
  - gestion de la biomasse
  - gestion énergétique
  - gestions agronomique
  - gestion administrative
  - gestion financière
  - gestions agronomique